J'ai commencé cette série d'articles sur les leçons du sorcier. La première ayant été énoncé, je vous propose la suivante.
La 2nde leçon du sorcier
Celle-ci s'énonce avec les mots suivants :
Les pires maux découlent des meilleures intentions.
La photo ci-dessus montre bien à quel point c'est vrai ^^.
Plus sérieusement, je vous propose comme la dernière fois une réflexion sur la 2ème leçon du sorcier adaptée à WOW.
Pour moi, cette leçon est ce que j'appellerai une leçon de chose. Je m'explique : On pourait comprendre cette pensée de la manière suivante : Le mieux est l'ennemi du bien. mais pas nécessairement. C'est là selon moi tout l'art de décoder ce type de réflexion.
Si je prend mon cas de gestionnaire de guilde. Que vaut-il mieux que je fasse ? Que j'aide un joueur en formation en lui apprenant à décoder par lui même les capacités d'un boss et donc à y réagir avec son intelligence à lui ou bien, dois-je tout lui dire ? Pour moi, on est un peu dans la même philosophie que celle-ci : j'apprend à quelqu'un à pécher ou bien je lui donne simplement à manger ? La question induite sera qu'apprend-t-on et que cherche-t-on pour nos membres de guilde. Bien sur, c'est plus large que cela. L'idée selon moi étant d'accompagner, mais pas de faire à la place. Ca revient à mettre en place un système intelligent.
Il faut que notre public soit acteur et pas spectateur des événements. Bon, ok, là on dirait que je parle à mes clients ^^ mais au final, c'est quasi ca. Les problématiques sont les mêmes, seuls les budgets ne sont pas identiques à gérer. On a tout autant de contraintes. C'est un peu comme dans un couple, si on est passif, c'est pas bien, il y a une lassitude qui peut s'installer. Si on prend trop de place, on ne laisse pas l'autre se développer, montrer qui elle est, et au final, elle ne vous apprendra rien. la relation sera a sens unique. Quand ca n'ira pas, elle ira voir ailleurs. on retrouve les mêmes méchaniques dans le jeu selon moi. Montrer à chacun qu'il a sa place, qu'il existe en tant qu'entité propre, et c'est gagné (et c'est beaucoup plus agréable). Ne pensez pas que je fais tout de manière calculer ou autre. Pas du tout, je théorise simplement mon système de pensée (arf ca pique les yeux de savoir ça ^^).
Si on en revient à WOW ?
Pour un soigneur , Sortir de son rôle pour aider ou remonter un membre du raid alors que l'attribution principale est le soin du tank démarre d'une bonne intention, mais au final
Vouloir utiliser le rez combat immédiatement pour revenir rapidement dans le combat est à priori une bonne chose. Mais quand on y regarde de plus près
Par exemple, stacker la même caractéristique pour une classe n'est pas forcément la meilleure des choses.
Et il y a encore bien d'autres exemples, à vous de vous faire les votres...
Pour conclure, et parce qu'une image vaut 1000 mots. Souvenez-vous de cette leçon de Terry Goodkind :
Les pires maux découlent des meilleures intentions.Fallait pas oser le déguisement de gnomette, même si l'intention est bonne. Les couettes roses, c'est rédibitoire ^^
Bonne réflexion
Hello Okar,
RépondreSupprimerréflexion intéressante comme toujours :D
qques mots qui vont dans le même sens :
aider "oui" / assister "non"
guider-expliqer "oui" / forcer-imposer "non"
dans wow :
dire à un joueur de mettre telle ou telle gemme c'est l'assister ... :-( ...
lui montrer la voie pour qu'il comprenne quelle statistiques privilégier c'est bien mieux ... :-) ...
exemple,
avec toutes les possibilités qu'offre le jeu pour personnaliser nos personnages (équipement, talents, enchants, gemme, glyphes, métiers)
il me semble important qu'un joueur "comprenne" de lui même
si on donne trop d'indication à un joueur il ne sera pas autonome lorsqu'il sera tout seul et fera probablement les mauvais choix
et nous savons tous qu'il faut souvent faire des choix :-) (loot, craft, achat emblème, patch, nouvelle instance, ...)
Amicalement,
Kala
Je suis d'accord avec Kalamical.
RépondreSupprimerLe seul problème est que, lorsqu'une guilde recrute, il arrive parfois que ce soit pour combler un trou bien réel dans le roster.
En conséquence, on ne peut pas se permettre de laisser le joueur se "former" pendant 3 mois avant d'être opérationnel.
Certaines choses doit être dites et acquises dans l'immédiat. Quitte à tomber dans l'assistanat.
Il y a un juste milieu à trouver.
Ekinoxe
Je suis aussi d'accord avec Ekinoxe :-)
RépondreSupprimerDans certaines situations (manque de temps, urgence, danger, manque de moyens) il sera nettement préférable d'utiliser la manière "forte" / "sans explication ou très peu".
wow :
on part en raid dans 5 minutes, pas le temps de faire une dissertation sur la gemme optimisée qui va bien pour la spé trucmuche du perso bidule ... "tiens mets cette gemme bleu 30 endu sur ton torse Okar, je t'expliquerais demain pourquoi c'est mieux qu'une autre" (/joke ... je doute qu'Okar ait besoin de conseils en gemmes)
irl :
un jeune enfant se rapproche d'une belle prise électrique avec un tournevis dans la main ... pas le temps d'expliquer (d'ailleurs pas sûr qu'il comprenne le danger "électrique" à son age) ... papa cri bien fort pour stopper le banbin ...
cela pourrait être du vécu mais mes enfants savent ce qu'ils ont le droit de toucher avec leurs mains : les jouets et ce qui est dument autorisé, le reste est sous interdit de manipulation, juste le droit de regarder de loin :-)
Amicalement
Kala
Pardon encore un mot :-)
RépondreSupprimerAllons plus loin dans la réflexion.
C'est ce que j'essaye de mettre en pratique à la maison avec les enfants par exemple :
"apprendre à apprendre"
"une tête bien faite et pas bien pleine"
"amener la personne à se poser elle même les bonnes questions pour trouver les réponses"
wow :
Dans l'idéal, les joueurs font les recherches par eux même et ne se posent presque plus de question sauf aux limites un peu complexe
exemple imaginaire :
sur mon palatank, cap def, 25% d'esquive, 25% de parade, 50% de blocage et 50 000 pv
je monte quelle stat maintenant ?
raid :
qqun avait écrit, ici sur le blog, qu'il n'avait plus à demander pourquoi untel ou untel était mort sur un try, que les joueurs l'expliquaient naturellement d'eux même après le try
ici les joueurs savent (ont compris) que cette analyse était importante pour la progression individuelle mais aussi pour le raid
Amicalement
Kala
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerEt un merci particulier à notre nain préféré qui, à partir d’une simple phrase, nous sort de notre torpeur et réveille nos méninges.
J’aimerais rapprocher ta citation de celle qui dit « L’enfer est pavé de bonnes intentions » et l’aborder dans un 1er temps d’une manière plutôt générale.
Partant du principe que toute action provoque une ou plusieurs réactions, qui elles mêmes sont des actions, on provoque immanquablement des réactions en chaîne à chacun de nos comportements. Il me paraît donc impossible de connaître toutes les résultantes de mon action première et surtout d’affirmer que toutes seront positives.
Il est toutefois bon de différencier les intervenants, car si la citation peut être définie par « A avoir voulu m’aider à m’en sortir, tu m’a bien mis dans la merd.. », il est intéressant de connaître les motivations du conseilleur, car de celles ci découle la définition que chacun tirera de la citation.
- Celui qui aime vraiment son prochain et qui désire réellement l’aider sans avoir mesuré toutes les conséquences.
Exemple : J’ai un très bon ami qui vit en ménage avec une personne qui le trompe à outrance. Comme de bien entendu, tout le monde le sait sauf le principal intéressé, et il devient la risée de tous. Affligé par cette situation, je prends mon courage à 2 mains et le mets au courant, ce afin qu’il reprenne sa liberté et trouve quelqu’un qui sera digne de lui.
Comment aurais-je pu penser que c’est par 2 coups de fusil qu’il mettrait un terme à sa relation…
( histoire non vécue, je vous rassure)
- Celui qui veut aider son prochain car ce dernier n’ayant pas les même principes et manière de vivre que lui est obligatoirement sur le mauvais chemin.
C’est ce que j’appelle communément « les bien pensants », qui le sont d’ailleurs souvent car dans l’impossibilité de penser tout court. Espèce que je compare au cancer, tant à sa prolifération qu’au mal qu’elle fait.
Exemple : Nombreux sont ces derniers, mais à grande échelle, se référer aux croisades pourrait faire l’affaire ( si l’on met de coté les enjeux politiques et économiques), ou plus proche de nous l’interdiction de fumer dans les bars (endroits ou les personnes qui les fréquentent le font par choix, non par obligation) et qui, au nom de la préservation de la santé de cette population « d’irresponsables incapables de penser par eux- mêmes et de savoir ce qui est bon pour eux » désocialise une grande partie de cette dernière et la prive totalement du seul plaisir qu’il trouvait dans la vie. Sans parler de l’aspect économique désastreux que cela engendre, plus de clients = plus de commerce.
(exemple non donné d’un point de vue politique, pas de débats sur le sujet merci….ou ailleurs)
(Suite après)
(Suite)
RépondreSupprimer- Celui qui, sous couvert d’aider son prochain, le pousse à agir ou le conseille sur le changement qu’il devrait adopter sur son comportement, mais juste dans l’intention d’en tirer profit.
Exemple : Alors là cela va
- du bon copain qui, voyant votre santé battre de l’aile, vous offre une semaine en thalasso et en profite pour vous piquer votre copine
- aux expéditions espagnoles en Amérique du sud qui, sous couvert d’apporter la bonne parole, ne se sont empressées que de s’enrichir et détruire les civilisations existantes.
J’aurais d’ailleurs pu mettre cet exemple en 2, en effet des missionnaires n’avaient certainement que pour but d’apporter la lumière aux sauvages vivant en ces lieux, sans penser qu’il apportait également la grippe et autres maladies inconnues de ces population dans leur bagages.
Mais ma pensée est que l’intention 1ere n’était que la convoitise et que la mission divine n’était que dissimulation, existe t’il de meilleur prétexte que de vouloir aider son prochain ?.
En conclusion, on ne pourrait qu’acquiescer à cette citation, mais cela nous obligerait à nous poser la question :
- N’y a-t-il pire mal que ne rien faire ?
Bisous à tous.
P.S : J’ai volontairement éludé tout rapprochement avec wow, mais si cette réponse trouve preneur et que la discussion devait perdurer, je me ferais plaisir à transposer ma pensée dans notre jeu vénéré.