jeudi 10 mars 2011

Impossible ? vraiment ?

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, parlons de réflexion, parlons de l'univers des possibles et de l'impossible.

Une gomme pour avancer !


Pour bien comprendre mon sujet du jour, il faut bien regarder l'image du dessus. C'est elle qui porte la réflexion et c'est sur elle que porte la réflexion.

Moi, voir quelque chose comme ca (surtout pour moi qui aime l'image et qui, je crois, est un homme d'image(s)), je trouve ca beau et poétique. Beaucoup d'entre vous ne le savent sans doute pas, mais j'ai pour devise de dire : Il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Pour aller plus loin, il y a des solutions qui coûtent plus ou moins cher.

Avant de dire que quelque chose est impossible, essayer de voir si on peut enlever les 2 premières lettres de l'équation. Ce que je dis en mode détourné, c'est que il y a toujours une solution. Notre rôle de gestionnaire de guilde, de communauté est de savoir si le prix a payé est le bon, enfin si il n'est pas trop cher par rapport aux résultats attendus.
  • Cette solution vise parfois à enlever des choses pour bien fonctionner.
  • Cette solution vise parfois à prendre un autre chemin pour réussir.
  • Cette solution nécessite parfois d'effacer le passé pour avancer.
Enlever des choses, des éléments d'un tout, donne l'impression de déconstruire. Mais ne faut il pas déconstruire pour mieux reconstruire aprés ? On peut appeler ca faire table rase du passé. Je ne dis pas que c'est la solution qui va marcher à tous les coups, mais force est de constater qu'elle a fait ses preuves. une fois le bateau allégé, il va plus vite et se dirige mieux... parfois...

Si on pousse encore plus loin, on pourrait se demander si ce début de réflexion est impertinent. Je préfére le voir comme pertinent ! Question de point de vue sans doute !

Bonne réflexion

8 commentaires:

  1. Profond en fait. Un des soucis de la déconstruction est la mauvaise image dont elle souffre - on donne l'impression de "casser", "briser" par opposition à "rajouter" ou "compléter".

    Tu viens de me donner une idée pour mon prochain article tiens :p

    RépondreSupprimer
  2. En entreprise ça s'appelle une restructuration ,on licencie les moins rentables ,les plus couteux, les moins évolutifs , on fait des paris sur des secteurs ou des postes clefs , " on dégraisse le mamouth" ou "on allège le bateau" comme tu dis, souvent dans ces cas là , le facteur humain est négligé , on raisonne sur chiffres , on raisonne de manière pragmatique , du moins le croit -on , mais souvent quand c'est ainsi , on oublie qu'un jeune diplomé est moins couteux certes que ce vieux cadre qui parait en plus moins productif (car il s'agite moins en fait ), seulement ce dernier à le savoir faire , l'expérience qui fait que lui il jugera avec le bon filtre et prendra la bonne décision , on oublie aussi que ce qui fait une entreprise c'est justement les hommes qui la compose , le fait qu'ils s'y trouvent " heureux" ou pas , le fait qu'ils ont "envie" ou pas , le fait qu'ils forment un groupe soudé ou pas.Tous les gestionnaires qui négligent le facteur humain se plantent , ils ont des grèves et des manifs , ils ont des blocages d'usine et des prises en otage de cadres dirigeants ...
    Il faut donc arriver à concilier les deux ,ce qui est très difficile,j'y ai été confrontée il n'y a pas longtemps , j'ai mis quelqu'un de coté et le raid a avancé, c'est certain, mais humainement je n'en suis pas heureuse et je ne sais toujours pas si cela a été un bon choix pour l'avenir . Tout dépends si on travaille pour le long ou même moyen terme , ou bien si c'est sur le court terme aussi.
    Et comme tu le dis: "il faut savoir si le prix a payer est le bon".
    Ca c'est pour la gestion de guilde , en amont du raid , au moment du raid c'est un peu différent , là on peut tout à fait changer les gens de poste, augmenter le nombre de heal ou de tanks ( merci la double spé) , l'application est immédiate , tout le monde en voit les avantages immédiats , ou pas ,on est dans le concret et les changements passent mieux .
    Mais sinon , je suis d'accord sur la beauté de l'image employée et sur le propos: notre role est de rendre possible ce qui au premier abord est impossible , notre intervention , notre "gestion" , va faire la différence et je suis convaincue aussi dans le jeu comme dans la vie qu'il y a toujours des solutions à tout , le seul problème c'est que parfois elles sont douloureuses.

    RépondreSupprimer
  3. c'est comme pour ranger, faut d'abord rassembler tout le gros bordel accumulé pour le trier convenablement ensuite . . .

    Kala

    RépondreSupprimer
  4. J'aime bien le concept de se dire que rien n'est impossible et qu'il y a toujours une solution à une problématique mais encore faut-il qu'il y ait une problématique !!
    Je préfère "travailler" sur le chemin que l'on emprunte plutôt que d'avoir à subir les conséquences du chemin pris. D'ailleurs cette réflexion se rapproche beaucoup d'un de tes précédent post sur le bon ou le mauvais chemin. Et donc si le chemin que l'on souhaite prendre est tracé de façon à ne jamais avoir à prendre des solutions, il n'y a plus de problème et s'il n'y a plus de problème alors rien n'est impossible.
    Bien sûr cette philosophie de vie est facilement gérable à petite échelle et le devient de moins en moins si l'on est nombreux mais je reste persuadé que la clé est bien en amont.

    RépondreSupprimer
  5. Oui et Non.

    (ndlr: Et sinon? :p )

    "Rien n'est impossible" est une affirmation complétement fausse et dévastatrice. Certes c'est une belle pensée optimiste et pleines d'espoirs mais qu'il faut vite oublier !

    Personnellement, j'adorerais dîner en présence de Jessica Alba, Coluche et Bill Gates. Et bien c'est impossible !

    Une guilde composée de membres qui pensent sérieusement que tout est possible fonce droit dans le mur. Les joueurs vont être motivés et pleins d'espoirs, ce qui pourrait être une bonne chose si il n'y avait pas la certitude d'une proche déception.

    Si ma guilde me dit "Ce soir, on va tomber Alakir 25 HM ! On est motivé ! Quand on veut on peut ! Rien n'est impossible !" .... ça serait dramatique de se faire de telles illusions car ceux qui sont convaincus que c'est réalisable passeront des nuages au bitume dans un ascenceur émotif foudroyant et cette guilde de joueurs pleins de rêves deviendra une guilde de joueurs pleins de deceptions et de désillusions.

    L'un des Rôle des gestionnaires de guilde est bien de motiver ses troupes, d'être optimiste, de faire avancer et évoluer leur communauté... pas de leur donner de faux-rêves et faux-espoirs.

    Tout n'est pas réalisable, tout n'est pas possible. Et il faut aussi qu'une guilde et ceux qui la composent connaissent leurs limites. Une guilde plaçant des objectifs trop elevés ou présumant à outrance de ses forces ne peut pas tenir. Il faut savoir où se situer et être capable de rêver mais modéremment.

    OU ALORS, il faut oublier toute notion de temps dans les objectifs visés. "Ok, on peut avoir Alakir 25 HM... mais pas ce soir. Peut être dans 1 mois, 6 mois, 1an... mais pas ce soir!"

    Effectivement, d'un point de vue Wow, (presque) rien n'est impossible si on se laisse tout le temps qu'on souhaite pour y parvenir. Mais dès que la notion de temps intervient, c'est une autre histoire. Mais une guilde qui a des objectifs qui ne sont pas planifiée plus ou moins dans le temps est-elle viable? Je ne pense pas. Vos membres ne vont pas attendre 107 ans un jour meilleur.

    Ekinoxe

    RépondreSupprimer
  6. Bah justement Ekixone, je pense que quelque part, c'est de ca dont Okar parle: On PEUT a terme avoir un repas avec Bill Gates, Jessica Alba. Coluche c'est moins facile, mais, on n'a pas la preuve que c'est impossible!

    La clé du message finalement, c'est que tout est possible, mais tout a un prix. Je crois que tu confond ouverture d'esprit et optimisme - quelque chose n'est pas "impossible", ce sont les conséquences qui sont "inacceptables": les efforts et les sacrifices sont trop élevés pour le prix à gagner.

    Au contraire, je pense que ton point de vue est biaisé: tu ignoreras parfois des solutions douloureuses en supposant que personne ne fera l'effort - c'est un message de défiance vis-à-vis de tes guildeux, dans la mesure où tu élimine une solution en leur nom, sans leur donner la chance de s'exprimer.

    La bonne approche pour Al'akir 25 HM? "Ok les boys, on peut encore le faire d'ici la 4.2, mais ca veut dire 20h raid/semaine, et comptez 10h farm/semaine par personne. C'est plus le casu, vous marchez à la baguette: si un talent aide pas, tu l'effaces, si t'es lent à l'interrupt, tu fais 5h en héros/jour jusqu'à ce que tu aies 90% des interrupts de ton groupe."

    Rare seront les gens qui accepterons, mais la solution est là. Douloureuse, indésirable, mais elle est la.

    RépondreSupprimer
  7. Ce n'est pas faux, mais dans ce cas là je parlerais plus d'utopie que de solution.
    En fait, la réflexion est correcte.
    Mais l'application a une guilde est dangereuse.

    Il faut que les membres aient conscience du pourcentage de réussite et donc d'echec.

    Si l'on dit à ses membres :
    "Objectif : Tuer le Boss A avant la fin de la semaine" et que le-dit boss ne tombe qu'à la fin du mois, les membres seront deçus.

    Si l'on dit à ses membres :
    "Objectif : Tuer le Boss A avant la fin du mois" et que le-dit tombe à la fin du mois, les membres seront contents.

    Un même objectif, réalisé dans un même temps, mais deux réactions différentes. Une négative, l'autre positive.

    Pourquoi?
    Tout simplement car il vaut mieux réussir un objectif simple que rater un objectif difficile.

    (je ne suis pas nécessairement d'accord avec ma dernière affirmation, mais je pense "majorité")

    Le bonne équilibrage d'une guilde n'est pas de tenter l'impossible avec un énorme risque d'echec, ni de réaliser avec succès des objectifs simplissimes mais bien de parvenir à réaliser des objectifs sérieux avec un risque d'echec/réussite maîtrisée.

    Bref, il vaut mieux éviter de faire miroiter à ses membres trop de belles choses si on a 99% de les rater. Certes, il reste 1% de réussite de possible mais le risque de la deception est trop important.

    Ekinoxe

    RépondreSupprimer
  8. Ah sur la conclusion je suis totalement d'accord:

    le vrai ennemi est fondamentalement l'ignorance et la malhonnêteté intellectuelle, pas l'optimisme.

    Bon c'est un peu de la pub, mais j'ai posté sur mon propre blog sur le decision making de base. Je suis totalement d'accord qu'il faut vraiment penser au mal et ne pas se voiler la face. Mais ca n'empêche que quelque chose est "possible", juste qu'il est "difficile" ou "trop cher".

    Et après, bah c'est le risk management: on ne peut jamais tout prévoir, mais en contôlant le risque, on peut au moins dire après l'échec: "on a raté à cause de X Y et Z. On corrige ca pour le boss suivant, et on peut le faire en une semaine en faisant A B et C pour compenser."

    Je crois que notre tort commun a été de vouloir temporiser les différents messages. La vérité est un peu au milieu, et les deux messages sont importants.

    RépondreSupprimer