mardi 29 mars 2011

Et si j'étais un Tyran ! Comment je m'y prendrais ???

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, parlons de gestion de guilde. Mais de gestion de guilde un peu particulière. L'idée du jour est de se mettre dans la peau d'un dictateur, d'un tyran, d'un despote. Un peu comme Kadafhi en fin de compte : Gouvernez pour soi, pour le plaisir du pouvoir, pour le plaisir de pouvoir réprimer les envies du peuple. Et si j'étais un tyran, comment je m'y prendrais ? quels choix ferais-je ? Autant de questions qui amènent une réflexion.

Et si ...


Nd'Okar : Pour ceux qui voudraient un peu de culture, le tableau est un tableau de Goya... Pour en savoir plus sur lui

Nd'Okar : Ce sujet est bien sur un gros fake et est à prendre au 2nd degré !

Et si j'étais un tyran. C'est un bon point de départ ne trouvez vous pas ? J'en vois déjà certains (parmi mes détracteurs les plus fidéles /kiss) qui disent :
  • Mais tu l'es déjà un tyran ! Tu n'as qu'a faire comme d'habitude.
Si ils pensent cela, c'est qu'ils me connaissent sans doute d'une manière que je ne me connais pas ou que les thamanos me connaissent. Ceci posé, on peut avancer !

Si j'étais un tyran, comment je gérerai ma guilde, que dis-je, mon royaume ?

Dans un premier temps, revenons à ce qui caractérise une dictature.

Sa définition
Selon Wikipédia

Dans le domaine politique, on appelle « dictature » un régime dans lequel une personne (le dictateur), ou un groupe de personnes, disposant d'un pouvoir absolu, s'y maintient de manière autoritaire et l'exerce de façon arbitraire.

Si on pousse plus loin.
  1. Une dictature est caractérisée par un culte porté au chef, à l'autorité suprême, par le peuple. Ce culte est organisé, mis en scène et entretenu par les tenants du pouvoir.
  2. La critique n'est pas aisée voire pas permise. Ceci dépasse l'union sacrée pour atteindre l'admiration quasi béate.
  3. La deuxième caractéristique d'une dictature c'est la mise en place de procédés visant à régenter l'activité des citoyens, qui ne le sont plus, étant réduits à l'état de sujets. Ces procédés consistent à contrôler, interdire, punir les actes jugés incompatibles avec la survie de la dictature.
  4. Pratiquer la désinformation, organiser l'information par interventionnisme relève là encore d'un régime anti-démocratique. Les médias représentent aujourd'hui un pouvoir. Pouvoir de guider les "masses", de les convaincre, de les asservir.
  5. Lorsque la démocratie est réelle, l'équilibre se fait naturellement. Lorsque cette démocratie est de façade, l'information n'en est plus.
Vu comme ca, chaque guilde semble être une dictature. Et on pourrait presque se dire que ce n'est pas faut. Mais si je devais gérer une dictature, j'aurai plusieurs éléments pour bien gérer :

Une police secrète

Quoi de mieux qu'une bonne police secréte qui insiste et valorise les délations ? Chacun aura l'impression d'être espionné . on garde ainsi le doute et la suspicion comme valeurs fondatrices et fondamentales de la structure.

Des mécanismes de gestion pour faire peser de lourdes représailles sur ceux qui me trahissent

Bien faire sentir aux sous-fifres que l'on a le pouvoir, et pas seulement au sein de notre guilde il faut que chacun se rende compte que l'on a le pouvoir de faire et de défaire les choses.
  • "Si tu nous quittes, tu ne rejoueras plus jamais en HL sur ce serveur..."
  • ...

Favoriser la mésestime de soi

Il faut harceler et déconstruire la confiance qu'on les membres d'une dictature. En effet, pour bien gérer un groupe nombreux, on discrédite chacun a tour de bras et de petites phrases assassines. On instaure le doute dans les esprits faibles.

Avoir le matériel dernier cri

Un dictateur se doit d'être le plus beau, et de le montrer. Bref, on récupère toutes pièces de stuff qui tombent pour soi et uniquement pour soi.

Retour à la réalité

Bien sur, vous l'aurez compris, c'est une illustration des choses à éviter. Des choses sur lesquelles nous devons être vigilant. Car WOW est un jeu et au sein d'un jeu, il ne doit pas (mais malheureusement, il y en a) y avoir d'hégémonie du chef. Je suis toujours étonné de voir le besoin qu'on les gens d'avoir un chef ou d'avoir une relation de subordonnées (de hiérarchie) pour avancer. Le manque d'initiative me navre parfois (souvent en vérité). En tous les cas, analysons ce qui fait qu'une dictature est une dictature et ne faisons pas la même chose pour le bien de tous !

Bonne gestion de guilde

2 commentaires:

  1. Pour être un Tyran, il faudrait aussi appartenir à une structure de choix. Il n'est pas possible d'être despote dans une guilde qui n'a aucun prestige :

    "Tu fais ça où je te kick!!!"
    "Bah ok, saluuuuut! /gquit"

    Alors qu'une guilde importante, avec des ressources, une grosse avancée... bref une forte de demande de recrutement peut se permettre de menacer ces membres car malgré la tyrannie, il y a l'appât du gain et de l'intêrèt à être "chez les plus forts!" donc la personne se pliera.


    Pour être Tyran, il faut aussi une grosse fortune, des fortes ressources, pour acheter/corrompre les joueurs. Un Tyran se doit d'avoir pleins de POs et un coffre de BdG qui vomit le luxe :p


    Un Tyran doit aussi avoir une main mise, des contacts, des taupes en dehors de son royaume/guilde. De manière à menacer et imposer ses règles même à l'extérieur. De manière à traquer les gquit et les pourrir si ils ont osé s'enfuir!

    Finalement un Tyran ne peut pas être un Elfe de la nuit! Tout simplement parce que ce n'est pas crédible :D

    Ekinoxe

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  2. Paradoxalement, le tyran cherche à être aimé.
    Mais il s'intéresse uniquement à celui qui peut lui donner plus de pouvoir.

    En fait la clé de voûte de la structure est de savoir quel c*l lécher, au lieu de faire comme un démocrate qui estime que chaque postérieur à le même trésor entre les fesses.

    (Ca, c'est fait ;-) )

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